Bucerias-Mazatlan ou La nuit des moustiques susseurs et L’attaque des poussins garous…

June 18th, 2012 § 5 comments

Oyé amigos y familia!

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Mercredi 6 Juin

Nous sommes partis à l’aube! rhhmm non pas vraiment en fait puisque nous avons raté le réveil, ça sentait pas la motivation des grands jours ce matin là.

Nous partons donc sous un soleil déjà bien puissant et décidons de remonter par la côte, la route y est plus lisse et surtout il y a un peu moins de dénivelés. Les routes Mexicaines sont très accidentées du fait des trailers (huuuuuge ones) et autres pic up très lourds qui les sillonnent. Peu de kilomètres donc pour arriver dans un village en bord de mer, la plage y est déserte et magnifique, nous plongeons direct dans l’océan, un vrai bonheur après avoir pédaler sous le caniar! Nous allons quémander une place pour mettre la tente et c’est dans un centre de vacances vide que nous sommes accueillis par Florenzo, le gardien très sympa du lieu.

Jeudi 7 Juin

Nous partons de Lo de Marco et nous dirigeons vers la plage de Chacala à quelques 50 kilomètres de là, elle nous avait été recommandée par Claudia à Guadalajara. Nous allons nous y poser pour déjeuner et attendre la fin d aprem pour continuer à avancer. Ambiance carte postale, pas de touristes étrangers, surtout des Mexicains et avec Alessandro nous dégustons des Ceviches, un plat de poissons crus ou de poulpe cru cuit dans le citron vert avec des tomates, des oignons et du coriandre (pour les connaisseurs ça ressemble beaucoup à la Loulou mais sans la daurade). Deux trois coups de soleils plus tard (pour Andrea et moi qui avions pris un abris en cocotier pour de l’ombre) nous repartons et arrivons dans les terres à Las Varas. A notre arrivée un peu tardive, je n’ai pas vraiment un bon sentiment, il n y a pas ici de pompiers ni de protection civile et les gens nous dévisagent beaucoup. Nous sommes à présent dans l’état de Nayarit, et c’est l’un de ceux qui ne sont pas des plus surs au Mexique. Nous allons au hasard demander où nous pourrions dormir à une femme qui tient un magasin de fripes et spontanément elle nous propose de loger chez elle. Tiens tiens, Tere est une femme d’une quarentaine d’année qui vit seule, elle nous dit avoir eu la chance d’être hebergé un jour et veut nous rendre la pareil. Nous lui faisons à manger, comme chaque fois, pour la remercier et nous dinons ensemble sur la terasse du toit, c’est une fois de plus un très bon moment. Cette nuit là, moi seule peux dormir dans un lit (yahhhoo!!) mon dos me remercie mais pas les gars…

(les Playa Mariachis comme je les appelle, moyennement rémunération ils jouent pour vous ce que vous choisissez parmis un répertoir d’environ 500 chanssons)

Vendredi 8 Juin

Lendemain, bon pédalage, nous faisons 76 km, faut dire que c’est de plus en plus plat. Nous arrivons à San Blas. C’est là! C’est là qu’ils sont les moustiques susseurs de ce pays… J’avais bien vu sur la carte «Mangrove» comprenez « zone de maraicages » et puis on avait croisé peu avant d’arriver un panneau (comme celui qui annoncent le passage de gibier en france) avec un joli dessin de « cocodrilo » la gueule bien ouverte, je pense que je n’ai pas besoin de traduire ce mot…brrr…Vers la tombée de la nuit on arrive sur la plage et nous payons pour la première fois une nuit pour camper sur la plage dans un bar de surfeurs. Cette nuit là on se fera literalement vider de notre sang par les moustiques malgrés l’anti moustique local qui conciste à faire bruler ou plutot fumer des coquilles de coco dans une cuve, inutile de vous dire que les mosquitos détestent la fumée mais à la fois nous ne respiront pas de la soirée.

(Andrea et sa nouvelle passion pour les cocos)

Samedi 9 Juin

Le lendemain nous fuiont le plus vite possible ce bled infesté et rejoignions Coamiles, un petit village tranquile où nous dormons dans une sorte de parking, c’est pas top mais on a de l’eau et c’est calme.

Dimanche 10 Juin

Ce jour là, on cartonne, on a rejoint la Autopista, comprenez l’autoroute et nous sommes bien heureux car l’asphalte est très lisse et deux metres d’acotement nous securise beaucoup plus vis à vis des doubles semis remorques. A 11h du mat nous decidons de nous poser pour l’aprem à l’abri dans une sorte de hameau et allons frapper à la porte d’une petite ferme. C’est une véritable basse court, il y a le coin des cochons, des chevaux (beaucoup de gens se déplacent à cheval y compris dans les grandes villes), des poules, des coqs de combat (oui c’est légal ici) et des 7 ou 8 chiens dont quelques uns sont un peu ripous :s. Il n’y a pas l’eau courante comme un peu partout et ce sont les femmes qui sont au travail… mais ça c’est mondial. Il y a Faustina la grand mère, Isela la fille et Yaniris la petite fille, elles sont en train de préparer des tortillas, sorte de crèpes faitent de farine de maïs qui se mangent avec tout. Elles nous offrent du fromage fait du lait de leurs vaches pour manger avec, c’est absolument délicieux, ce que j’ai mangé de meilleur jusqu’ici. Pendant notre sieste quotidienne, je me fais attaquer par un poussin qui vient me picorer les jambes avec avidité. Mais c’est qu’il est sans peur et sans pitié avec sa gueule d’ange aussi! Nous repartons en fin d’aprem un peu à regret de ce petit paradis -malgré le poussin garou- mais il faut quand même encore un peu avancer. Nous passons la nuit dans un village à côté de l’autoroute, ce sera l’occasion pour moi de savoir ce qui me rend litteralement tarée dans ce monde: les moustiques! Parait-il qu’on pouvait voir la folie dans mes yeux…

(c’est lui le fameux le faMEUX!! Poussin Garou!)

Lundi 11 Juin

A l’aube nous partons pour El Rosario, après ma crise de folie moustiquaire de la veille, j’exige de pouvoir faire une lessive , me doucher et me reposer un peu dans une plus grande ville, les gars acceptent sans broncher, ilsne  veulent pas revivre ça. Nous allons voir la police afin de leur demander où se trouve la protection civile pour un hébergement, et franchement malgrès les mises en garde que beaucoup d’entre vous m’ont fait, je vous assure que ceux que je considère les plus flippants dans ce pays, ce sont bien les flics. Ici d’ailleurs on ne dit pas les poulets mais los puercos, les porcs et dire qu’ils portent tous une mitrallette énorme avec munitions, ça fait un peu froid dans le dos. Bref ils finissent par nous rediriger vers la protection civile, grand bien nous fait car nous rencontrons deux medecins et un pompier adorables et nous les aidons en remerciement à aménager et netoyer leur nouveau local dans lequel nous dormirons.

(moi avec les Bomberos et Para Medicos de Rosario)

Mardi 12 Juin

Nous repartons à l’aube et avalons très vite nos 75km jusqu’à Mazatlan où nous prendrons le bateau le lendemain. Le Malecon comme on dit ici pour la croisette y est le plus grand du monde. C’est déjà un peu la californie ici avec casinos et super marchés gigantesques, on regrette encore plus notre jolie basse court…

(Sur le bateau en partence pour La Paz… scusez pour le doigt sur la photo)

Mercredi nous avons pris le bateau pour La Paz Baja California Sur mais ça, je vous le conterais dans un prochain épisode…

Merci à tous pour vos gentils messages, à très vite sur le net, portez vous bien mes ptits cactés!!

Marie.

Ps: Je pense qu’on peut considérer que je suis bronzée, yeahh

pss: Il fait très chaud ici, on troc un peu de votre pluie contre un peu de notre chaleur?

ET BONNE FETE PAPOUNET!!!!

 

§ 5 Responses to Bucerias-Mazatlan ou La nuit des moustiques susseurs et L’attaque des poussins garous…"

  • floriane says:

    Coucou ma poulette!
    eh bien, tes nouvelles me donnent bien chaud… et bien envie de me gratter aussi!
    tu parles d’une gueule d’ange, ce poussin! si Ghislain était là, il dirait qu’il a un regard de salope. beaucoup d’oiseaux ont des regards de salopes pour ghislain!
    d’ailleurs, ça y est! il a eu droit au premier chapitre (combien y en aura-t-il ???) de son enterrement de vie de garçon! apparemment c’était bien cool!
    Je viens d’expliquer à Eliot, mon neveu, où tu te trouvais! balèze de lui faire comprendre l’échelle du monde quand il ne sort que rarement de blénod-lès-toul! bon, pis il a 4 ans en même temps, c’est pô facile! je suis chez ma reuss, je fais le dernier spectacle de l’opéra de nancy! c’est cool, je tripe!
    on s’affaire grave pour le mariache! les gens commencent à dire “j’arrive tel jour, je prends le traaain, je réserve un hôteeeel” et j’adore! ça sent la motivation! et puis aussi Xavier, mon Xavier, a eu sa petite fille (mais ptêtre que je te l’ai déjà dit) et c’est une petite Léonie!
    Bon, continue à nous raconter tes aventures avec autant de patate!
    Je te fais de gros bisous!

  • julm says:

    owi ! prends la pluie ! prends ! sacré nom d’un temps de chien !!! 🙂

  • mamounette says:

    Merci Marie pour ton appel et les bonnes nouvelles.Un peu de repos va vous faire du bien.
    Je te donne un peu des miennes.C’est le festival de jazz en ce moment à Orléans, cool…
    Tu sais en ce moment les gens sortent leur vélo…normal c’est l’été.., il m’arrive très souvent de parler de votre action et surtout des ateliers.C’est incroyable comme les gens adhèrent à ce concept d’autonomie et de responsabilité.
    Il me manque juste l’adresse de l’atelier à Orléans…
    Des bisous et que tu es toute belle, je suis fière de toi.
    Mamounette.

  • adriana says:

    Un video des collines de l’Umbria avec la floraison d’été ( lentilles) pour s’en inonder les yeux. bisous.

    http://www.youtube.com/watch?v=WZscpbMKIGQ&feature=share

  • Steph says:

    Waouh!!!!!!!!! Quel courage!!!!!!!!!
    Trop cool tes histoires, on en veut encore!!!!

    Bisou
    Steph

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